Héros de l’alimentation au quotidien

Héros de l’alimentation au quotidien

La Journée mondiale de l’alimentation est célébrée chaque année le 16 octobre depuis la création de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). En 2020, elle revêt d’une signification toute particulière alors que la FAO célèbre son 75e anniversaire d’existence. Plus qu’une simple date, cette journée souligne la mission que la FAO poursuit au quotidien. Celle d’assurer une alimentation plus saine, équitable et durable à l’échelle planétaire. 

C’est dans cet esprit que l’équipe de NOVA envirocom s’est entretenue avec des organismes locaux qui oeuvrent dans le secteur alimentaire. Nous voulons vous proposer un portrait de ces héros de l’alimentation qui nous entourent au quotidien. 

Diane Lafond, Chef cuisinière à la Popote roulante de Sercovie 

Diane Lafond travaille comme cuisinière depuis plus de 30 ans auprès de clients ayant de besoins particuliers. Elle a travaillé dans des CHSLD, des écoles privées et maintenant avec Sercovie. Cet organisme propose un service de maintien à domicile pour les aînés. Chaque semaine, elle distribue 550 repas chauds par jour et de 150 à 200 repas congelés dans les emballages de NOVA envirocom. 

Avec la pandémie, Sercovie a perdu un grand nombre de bénévoles, puisque la plupart sont âgés de 70 ans et plus. L’équipe a malgré tout réussi à adapter sa façon de travailler pour subvenir aux besoins de la clientèle. Le principal défi dans le domaine reste d’aller chercher l’argent, puisque: l’organisme est autofinancé à 70%. 

Pour soutenir la mission de Sercovie, vous pouvez effectuer un don ou donner de votre temps en devenant bénévole. 

 

Éric Vachon, Représentant porte-parole à SOS Dépannage Granby

Depuis plus de 5 ans, Éric Vachon travaille à la banque alimentaire SOS Dépannage Granby. Il y côtoie des personnes qui n’ont pas les moyens de maintenir une alimentation suffisante et équilibrée. Il s’agit pourtant d’un besoin primaire qui est à la base même de toutes les activités quotidiennes « Si on ne mange pas, on ne vit pas », s’exclame-t-il. Les personnes qui ont recours aux services de l’organisme traversent des moments particulièrement difficiles. Pouvoir les aider à combler un besoin primaire est hautement gratifiant. Plus encore, le fait de voir ces réalités lui permet de mieux apprécier les différents aspects de sa vie quotidienne. 

Dans la situation actuelle, il y a moins de personnel, moins de bénévoles, et l’équipe doit tout gérer même si les tâches sont plus lourdes. Une éclosion dans une banque alimentaire serait désastreuse, le respect des règles sanitaires est donc primordial. Les employés de l’organisme doivent également rester à l’affût de l’évolution de la situation pour s’ajuster et pouvoir continuer à remplir sa mission. Malgré les temps difficiles, la pandémie a mis en lumière une solidarité incroyable de la part de différents commerces locaux et de la population. 

Et que peuvent faire les citoyens pour aider? 

Éric Vachon lance un cri du coeur : gardez les yeux ouverts! Il invite les citoyens et citoyennes à être attentifs aux signes de personnes de leur entourage qui seraient en besoin de nourriture. Il est important de les inciter à visiter des banques alimentaires. Plusieurs refusent d’avoir recours à cette aide parce qu’ils ne veulent pas piler sur leur orgueil. Parfois un simple encouragement peut faire la différence. Les dons monétaires aux organismes comme SOS Dépannage Granby sont également un moyen efficace de contribuer à la mission alimentaire. 

Frédéric Lacroix, Coordonnateur du Frigo Free Go de l’Université de Sherbrooke 

La réduction du gaspillage alimentaire est un enjeu qui tient à coeur à Frédéric Lacroix. Frédéric s’implique bénévolement au Frigo Free Go de l’Université de Sherbrooke depuis 2019 et il est maintenant coordonateur. Ce comité étudiant a mis en place un système par lequel des bénévoles récupèrent des produits invendus de certains commerçants pour les redistribuer à la population. Ils les placent ainsi dans des frigos communautaires, où les citoyens et citoyennes peuvent en bénéficier. Les frigos sont fermés en raison de la pandémie, néanmoins le comité continue sa mission en apportant quotidiennement des denrées à la banque alimentaire Moisson Estrie.

Frédéric s’implique dans cette cause pour essayer le plus possible d’éviter le gaspillage alimentaire à l’échelle locale. Il s’implique également parce qu’il est amené à faire des rencontres et des échanges avec les membres de la communauté étudiante et les Éco-partenaires afin de discuter d’enjeux liés au gaspillage alimentaire. Il tient d’ailleurs à souligner que tous ceux et celles qui s’impliquent bénévolement pour aller chercher les denrées sont les réels héros de l’alimentaire. Sans leur support quotidien, la réduction du gaspillage alimentaire à Sherbrooke ne serait pas possible dit-il.

Conseils de Fédéric 

Frédéric invite les citoyens et citoyennes à faire de leur part au quotidien en planifiant les épicieries et les recettes à la semaine afin d’éviter l’oubli d’aliments dans le figo, et par le fait même réduire le gaspillage alimentaire.

Historique de la Journée mondiale de l’alimentation 

La FAO a été créée à Québec le 16 octobre 1945, date qui est devenue la Journée mondiale de l’alimentation. L’objectif de cette journée est de mettre de l’avant des initiatives à travers le monde visant à rendre les systèmes alimentaires plus résilients et à rendre une alimentation saine et durable plus accessible. Depuis 1981, une thématique est désignée chaque année pour orienter la réflexion et encourager les différents organismes et instances gouvernementales à organiser des évènements en conséquence. 

Vous aimeriez en apprendre plus sur des enjeux liés à l’alimentation? Ces articles de notre EnviroBlogue pourraient vous intéresser! 

Image: Frédéric Lacroix, coordinateur du Frigo Free go de l’Université de Sherbrooke, récupère des invendus pour les redistribuer auprès de la population. Crédit Photo: Maria Camila Gallego.

Changements climatiques et alimentation

Changements climatiques et alimentation

Les changements climatiques sont un défi majeur pour l’humanité au 21e siècle. Un des secteurs qui pourrait se voir particulièrement affecté par cette problématique dans les années à venir est celui de l’alimentation. Comment est-ce que le réchauffement de la planète va influencer la nourriture que nous consommons? Que pouvons-nous faire pour minimiser les répercussions? Si ces questions vous interpellent, nous vous proposons dans cet article quelques pistes de réflexion. 

 

L’agriculture à l’ère des changements climatiques

Avec l’arrivée massive de méthodes de production industrielle dès la fin du 18e siècle, les activités humaines ont atteint un niveau de grandeur qui interfère avec les cycles naturels de la planète. Le principal enjeu de ces activités est l’émission de gaz à effet de serre (GES), qui entraîne une augmentation de la température moyenne de la Terre. Non seulement les humains produisent plus de GES, mais la déforestation et la destruction d’habitats naturels réduit la capacité des poumons de la Terre à transformer le CO2 en oxygène par la photosynthèse. 

Les changements climatiques se traduisent d’abord par une augmentation de la fréquence et de l’ampleur des intempéries et des catastrophes naturelles, qui affectent les productions agricoles. Les chaudes températures créent des sécheresses, des inondations, des ouragans et plusieurs autres événements pouvant nuire aux récoltes. 

 

De l’accessibilité au luxe 

Nous vivons à une ère ou accessibilité et abondance sont la norme. Même au milieu de l’hiver, il est possible de trouver par exemple des tomates et des fraises en épicerie grâce à la mondialisation. Cependant, ce mode de consommation contribue au réchauffement climatique et ne sera pas durable sur le long terme.  Par ailleurs, il est prévu que la population atteigne les 9 milliards pour 2050. Selon un rapport de l’Organisations des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), cela signifie que la production alimentaire devra augmenter de 70% pour répondre aux besoins d’une population grandissante et urbaine.

Les intempéries et autres problèmes climatiques provoqueront un manque de disponibilité de certains aliments. Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les changements climatiques pourraient entraîner des baisses de rendement dans le secteur alimentaire de 10 à 25 pour cent (FAO). Cela veut dire que la variété d’aliments disponibles se verra restreinte, et que les prix augmenteront. Des produits qui sont aujourd’hui considérés des biens de consommation courante deviendront un luxe. Par ailleurs, la qualité des aliments sera amoindrie, tout comme leur valeur nutritionnelle. 

 

Des solutions individuelles et collectives pour une alimentation durable 

Afin de minimiser l’impact des changements climatiques sur l’alimentation, tout en respectant les ressources de la planète, des actions doivent être prises dès maintenant. Face à cette urgence climatique, le travail doit se faire en deux temps : de façon individuelle et de façon collective. 

Sur le plan individuel, il est recommandé de tendre vers une alimentation locale et saisonnière qui privilégie les aliments à base de végétaux.  Acheter local et saisonnier permet de réduire considérablement l’empreinte carbone, puisque les produits n’ont pas parcouru de longues distances avant d’arriver dans votre assiette. Pour savoir quels produits sont en saison, nous vous recommandons de consulter cet article du Fonds de solidarité FTQ. Porter une attention particulière au régime alimentaire est également important. Selon la FAO, l’élevage est à l’origine de près des deux tiers des GES d’origine agricole et de 78 pour cent des émissions agricoles de méthane. La diminution de consommation de viande, sans nécessairement devenir végétarien, est donc un geste bénéfique pour l’environnement, tel qu’expliqué dans cet article de la Fondation David Suzuki. De plus, déployer des efforts pour contrer le gaspillage alimentaire à la maison est un pas significatif à prendre.

Sur le plan collectif, il faut travailler ensemble pour soutenir des actions contre la dégradation des sols, le gaspillage alimentaire et les émissions de GES du secteur agricole. Soutenir des initiatives en développement durable et exercer son pouvoir citoyen pour influencer les gouvernements est également pertinent.  

Pour plus d’astuces sur l’adoption d’une alimentation plus durable, consultez notre article sur la gastronomie durable.  

Les changements climatiques auront plusieurs conséquences sur l'industrie alimentaire

3 éléments à considérer pour s’adapter en restauration à emporter

3 éléments à considérer pour s’adapter en restauration à emporter

En situation de pandémie et de confinement, plusieurs restaurateurs doivent improviser un nouveau service pour continuer à servir le plus grand nombre de clients possible. La transition peut demander quelques adaptations, c’est pourquoi nous vous proposons 3 éléments à considérer pour mieux réussir ce virage vers la restauration à emporter!

 

Revoir votre formule sans négliger l’essence de votre entreprise

La restauration à emporter rime souvent avec simplicité et commodité. Les repas sont souvent moins sophistiqués, ce qui est tout à fait compréhensible.  Toutefois, assurez-vous de ne pas négliger la qualité de votre menu ou bien votre signature. Quand Saint-Hubert a pris la décision de créer un service express, il a conservé plusieurs mets distinctifs, par exemple, la cuisse de poulet et la salade de chou. Ainsi, établir les aliments qui vous caractérisent est une priorité. À partir de ces derniers, vous serez en mesure de revoir votre menu pour emporter et de vous assurer qu’il présente tout de même quelques similarités avec votre offre actuelle.

Les coûts de votre offre sont un autre aspect à considérer. Nous y reviendrons un peu plus loin dans cet article, mais le contexte de consommation est différent de celui en salle à manger. Et à moins que vous ayez une marque reconnue et distinctive par une vaste majorité de la population, les prix sur ce marché sont généralement plus abordables. Nous évoluons alors dans un marché de commodité. De plus, une restauration pour emporter signifie souvent que les portions sont réduites et que les prix sont moins élevés qu’en salle à manger.

Toujours dans l’idée de proposer des services plus commodes, vous voulez réduire vos prix et vous montrer compréhensif auprès de votre clientèle. Revoyez donc vos portions et contrôlez les ingrédients à plus fort coût présents dans votre menu sans toutefois négliger les aliments qui vous sont propres. De plus, pensez à revoir la diversité de votre menu. Une liste de plats plus restreinte vous permettra d’améliorer votre efficacité de production et d’assurer la rotation de vos stocks ce qui vous permettra de conserver une meilleure profitabilité. Rien ne vous empêche toutefois de revoir fréquemment les repas que vous proposez. Une réorganisation de vos propositions fidélisera votre clientèle!

 

Adapter votre emballage à votre nouveau concept de restauration à emporter

 

Évidemment, le contexte de consommation change. Vous devrez donc comprendre le comportement de votre consommateur. Un repas pour emporter est souvent un repas consommé plus rapidement. En restaurant, on prend le temps de se poser et déguster chaque bouchée. La situation est plutôt différente lorsque l’on se procure un repas pour emporter. On le mange dans la voiture avant la pratique de soccer ou l’apporte à la maison après une longue journée au bureau! Votre client à moins de temps et cherche un emballage pratique qui lui permettra de consommer son repas lorsque possible. Un bon choix d’emballage vous permet aussi de donner de l’ampleur à vos repas sans augmenter les portions. Par exemple, un emballage compartimenté vous permet non seulement de diviser les aliments que vous servez, mais en plus d’assurer des portions raisonnables. 

Conserver la fraîcheur de vos mets sera également un nouvel enjeu avec lequel vous devrez apprendre à jongler. Peut-être vos repas seront-ils entreposés dans un frigidaire pour une certaine période de temps avant qu’ils ne soient consommés par vos clients? Pensez donc à employer des contenants compartimentés afin de vous assurer que vos aliments n’entrent pas en contact les uns avec les autres. Pensons, par exemple, à un wrap avec une salade de betteraves. Le wrap prendra vite la personnalité de son acolyte, pour le grand déplaisir de celui qui le consommera! Cela pourrait nécessiter des pellicules de papier ou des contenants pour l’emballage de vos sandwichs, qu’ils soient vendus individuellement ou accompagnés d’une salade.  Ces pellicules aident à conserver la texture et la fraîcheur d’origine de vos aliments. 

 

La présentation de votre plat : toujours aussi importante

 

Visualisez votre présentation comme une carte de visite que l’on laisse au client. Nous mangeons tous à un certain point avec les yeux, une présentation soignée saura satisfaire l’oeil de votre consommateur. Il s’agit donc d’une belle occasion pour convaincre vos consommateurs de  revenir vous voir. La présentation est essentiellement le marketing de votre plat!

Aussi, afin de vous assurer que la présentation que vous vous êtes efforcé de créer reste intacte, pensez à bien la protéger. Votre disposition devra être plus élaborée, de manière à ce qu’elle ne soit pas affectée par les mouvements brusques. Cette stratégie peut avoir un coût plus important, mais elle vous permettra certainement de vous démarquer. Cependant, gardez à l’esprit que plusieurs consommateurs reconnaissent une valeur au choix de l’emballage. Si ce dernier est bien pensé et bien choisi pour préserver ou améliorer leur expérience de consommation, ils seront disposés à y investir les quelques sous additionnels par portion achetée pour assumer les coûts des choix que vous aurez faits.

 

En définitive, vous réalisez qu’une nouvelle occasion comme la restauration à emporter requiert d’être bien songée. Vos besoins vous semblent nombreux et difficiles à combler, mais avec les conseils d’experts rien ne vous semble impossible! Heureusement, vous vous souvenez que chez NOVA envirocom, une équipe qualifiée pourra vous aider à sélectionner les bons produits.