Jour de la Terre : bien plus qu’une journée particulière

Jour de la Terre : bien plus qu’une journée particulière

Le Jour de la Terre est parfois confondu avec la journée mondiale de l’environnement, cette dernière se tenant le 5 juin. Pour cause, puisque les deux journées sont dédiées à l’environnement. Toutefois, les origines des deux journées et le genre d’activité organisées diffèrent énormément. La journée mondiale de l’environnement se concentre davantage sur l’aspect social de l’environnement. C’est l’un des piliers du concept plus moderne de développement durable. Cette journée a été créée, officialisée, à l’initiative des membres de l’ONU en 1972. Depuis plusieurs décennies, il y a une ville hôte de l’événement principal. Ce pays décide également de la thématique annuelle et elle touche souvent une problématique plus locale.

Vous verrez au cours de cet article en quoi le Jour de la Terre a des origines très différentes, comment il est beaucoup moins centralisé et beaucoup plus diversifié.

Jour de la Terre: un court résumé d’une longue histoire

Le Jour de la Terre est issu d’un mouvement de citoyens engagés qui a suivi le désastre pétrolier de Santa Barbara, en janvier 1969. Rapidement, la pression s’est faite sentir à Washington et les États-Unis adoptèrent sa loi de protection environnementale de 1969. Un an jour pour jour après le désastre, une déclaration de l’environnement était lue près des lieux. Cette déclaration voulait faire écho à la déclaration d’indépendance américaine. Il s’agit donc avant tout d’un mouvement qui prend racine aux États-Unis.
Le premier Jour de la Terre, Earth Day étant son nom d’origine, se tient moins de 4 mois après la déclaration de l’environnement. La date du 22 avril est choisit pour plusieurs raisons pratiques, elle n’est reliée officiellement à aucun événement. Quoique le climat politique de l’époque mène plusieurs à suspecter un mouvement communiste puisque le 22 avril 1970 coïncide avec le 100è anniversaire de la naissance de Lénine. Néanmoins, le mouvement écologiste a rapidement pris du galon pour organiser cette journée à travers les campus étudiants du pays. Inspirés par les « Teach-in » tenus à la fin de la guerre du Vietnam, la première journée se voulait dédiée à l’éducation et au débat.

Réorientation immédiate

Toutefois, un petit problème est devenu évident lors de l’organisation de la première journée : tout le monde est contre la pollution. Le Jour de la Terre est donc rapidement devenu un événement d’engagement politique plutôt que d’éducation. Toutefois, les coordonnateurs principaux de l’événement ont pris soin de s’allier la classe moyenne américaine, sans s’aliéner les militants vétérans. Pour y parvenir, ils ont laissé davantage de liberté aux organisations locales de mener des activités plus militantes, tel que la destruction symbolique d’une automobile. Et, dans un deuxième temps, ils se sont concentrés sur des problèmes nous affectent tous, indépendamment de la classe sociale.

Il est difficile d’argumenter contre les résultats de ce mouvement dans les années 1970. La quasi-totalité des lois environnementales américaines ont été adopté pendant cette décennie. Il faut mentionner la qualité de l’air, la qualité de l’eau, les espèces en danger de disparition, la protection de la vie marine, le contrôle des substances nocives et la conservation des ressources. C’est ce qui explique pourquoi le Jour de la Terre 1980, a plutôt pris un tournant festif lors des célébrations de son 10e anniversaire.

La troisième campagne : le mouvement se globalise

En effet, les deux premières campagnes majeures étaient plutôt l’affaire des États-Unis et de ses mouvements écologistes. Malgré un schisme à l’interne relié notamment à la stratégie à adopter pour la campagne de 1990, le mouvement s’était déployé par lui-même à travers le monde au cours des années précédentes. Le Jour de la Terre 1990 a atteint des sommets. Avec des activités dans 141 pays touchant plus de 200 millions de personnes, selon l’organisation.
La majorité des pays occidentaux avaient suivi le pas des États-Unis en matière de législation. Toutefois, les préoccupations environnementales restaient et sont toujours d’actualité. Les actions militantes et la participation mondiale ne cesse d’augmenter à célébration d’une nouvelle décennie. De plus, la dernière décennie a vue une multitude d’organisations internationales synchroniser leurs activités environnementales avec le 22 avril. L’exemple le plus probant est la signature de l’Accord de Paris sur le climat à la même date en 2016.

Quoi faire pendant le Jour de la Terre?

La même chose que tous les autres jours de l’année! L’environnement n’est pas l’affaire d’une journée dans l’année, voici quelques suggestions :

  • Adopter des habitudes qui visent à réduire son empreinte environnementale (exemples : réduire son utilisation et sa contamination de l’eau potable, réduire ses émissions de carbone directes et indirectes tels que par l’alimentation et le transport, acheter localement et acheter usager lorsque c’est possible, réduire sa production de déchet) ;
  • Engager la discussion, dans le respect, avec les gens qui nous entourent à propos des menaces écologiques qui nous guettent ;
  • Supporter les organisations environnementalistes de son choix ;
  • Rappeler aux instances politiques locales, provinciales et fédérales que l’environnement nous concerne tous ;
  • Voter avec son argent parce qu’il suffit qu’une tendance prenne de l’ampleur pour faire réagir les acteurs intéressés.

D’accord, mais à quelles activités particulières peut-on participer les 22 avril?

Tout d’abord, la diversité des activités organisées or coordonnées par le Jour de la Terre Canada est très impressionnante. Il y a bien sûr des conférences, des ateliers et des activités de nettoyage, mais aussi une foule d’activités extérieures pour profiter de la nature. Après tout, comment célébrer la Terre d’une meilleure façon qu’en y étant le plus près possible?
Nous vous invitons à consulter le calendrier des événements pour l’édition 2021, ou l’édition prochaine si jamais vous l’avez manquée!

Article rédigé par Simon-Pierre Lussier, de chez NOVA envirocom.

Photo par Dan Stark sur Unsplash

Comment réduire le gaspillage alimentaire?

Comment réduire le gaspillage alimentaire?

Le 29 septembre 2020 était soulignée pour la toute première fois la Journée internationale de sensibilisation aux pertes et gaspillages de nourriture. L’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a profité de cette occasion pour inciter les particuliers, les entreprises ainsi que les États à poser des gestes pour contrer cette problématique. Le contexte de pandémie tend par ailleurs à aggraver le gaspillage alimentaire, d’où l’urgence de se pencher sur la situation. Quels en sont les principaux enjeux? Que peuvent faire les acteurs de l’industrie de la restauration pour y remédier? Nous vous proposons ici quelques pistes de réflexion. 

 

Une problématique qui en cache plusieurs autres

 

Le gaspillage alimentaire entraîne des pertes financières pour les entreprises, mais il a aussi un impact négatif sur l’environnement. Patrick Cortbaoui, associé universitaire de l’École de nutrition humaine de l’Université McGill, explique: « La perte de nourriture n’est pas seulement une perte de la quantité de nourriture, mais aussi une perte des ressources naturelles nécessaires pour produire cette nourriture.» Ainsi, on doit également tenir compte de l’eau et de l’électricité gaspillée, ainsi que des emballages alimentaires impliqués dans le processus de mise en marché.  Sans oublier que le transport de ces produits vient avec une importante empreinte carbone. 

Le gaspillage alimentaire est donc une dimension importante à considérer pour toute entreprise dans le secteur de la restauration voulant se doter d’une démarche écoresponsable. 

 

5 pratiques anti-gaspillage pour les restaurateurs

 

Selon un sondage effectué par La Tablée des Chefs et par l’Association Restauration Québec (ARQ) en 2016, 12 % des répondants n’avaient aucune pratique particulière pour utiliser leurs surplus alimentaires, et plus de 70% n’en faisaient pas la redistribution auprès d’organismes communautaires. Alors, quelles sont les pratiques qui peuvent permettre aux restaurateurs de réduire le gaspillage alimentaire?

 

  • Menus du jour et menus créatifs : offrir de nouveaux plats spontanés aux clients représente un risque que tous les restaurateurs ne sont pas prêts à prendre. Il  s’agit toutefois d’un moyen efficace pour utiliser les restants de nourriture. Vous pouvez même faire la promotion de ces plats comme étant « anti-gaspillage », montrant ainsi aux clients que cette problématique vous tient à coeur. 
  • Offres spéciales : certains restaurateurs ou traiteurs offrent des produits de la veille à prix réduit, un excellent moyen d’écouler les surplus et de faire le bonheur de certains clients. 
  • Redonner à la communauté: établir des partenariats avec des organismes communautaires comme des banques de dépannage alimentaire (ex: Moisson Estrie) ou les frigos de type Free go représentent un excellent moyen de contrer le gaspillage alimentaire. Même si cette stratégie ne rapporte pas d’avantages sur le plan financier, elle revêt d’une grande valeur sociale qui est appréciée par les clients. Pensez à mettre en lumière ces initiatives à travers les réseaux sociaux de votre entreprise! 
  • Gâter les employés : les employés font vivre le restaurant, et lorsqu’ils sont satisfaits, l’entreprise en bénéficie. Ils seront par exemple plus enclins à en parler positivement à leur entourage. Leur donner la possibilité d’apporter des plats à la maison à la fin de la journée est donc un bon moyen d’écouler les surplus tout en favorisant le sentiment d’appartenance des employés. 
  • Repenser son approvisionnement :  bien qu’il existe plusieurs moyens d’optimiser l’utilisation des surplus alimentaires, il peut être tout aussi judicieux de repenser l’approvisionnement pour éviter les pertes d’aliments. 

 

Réduire le gaspillage alimentaire à la maison 

Une partie du gaspillage alimentaire se produit directement à la maison. Voici donc quelques conseils pour réduire les pertes de nourriture dans votre cuisine:

  • Planifier les repas :  avoir une idée globale du menu de la semaine permet d’acheter ce qui est vraiment nécessaire et ainsi éviter que les aliments finissent périmés au fond du frigo. Évitez aussi de vous rendre à l’épicerie le ventre vide, qui occasionne facilement des achats impulsifs d’aliments que l’on ne consommerait pas d’habitude! 
  • Cuisiner les restes : soyez créatifs! Assemblez des lunchs avec des restants du frigo, vous découvrirez sans doute des combinaisons tout aussi surprenantes que délicieuses.  
  • Partager : vous cuisinez de grandes portions que vous n’êtes pas certain de consommer au complet? Pensez à en partager avec de la famille ou des amis! Vous ferez le bonheur de quelques-uns, tout en évitant de jeter les restants,
  • Congeler: la congélation est un allié puissant lorsque vient le temps de réduire le gaspillage alimentaire. Et quoi de mieux que d’avoir un repas presque prêt les soirs où l’on n’a pas envie de cuisiner? 

 

Une ressource précieuse pour réduire le gaspillage alimentaire est le site Sauve ta bouffe, qui propose une panoplie d’outils et d’idées, ainsi que des guides pour mieux conserver différents types d’aliments. 

Plus globalement, l’adoption d’une gastronomie durable est un excellent moyen de réduire son empreinte écologique en ce qui à trait à l’alimentation. Retrouvez ici nos 10 meilleurs conseils pour vous initier à l’art de vous nourrir de façon écoresponsable.

Tasses à café compostables : ce que vous devez savoir

Tasses à café compostables : ce que vous devez savoir

Alors que le temps frisquet s’installe tranquillement, les boissons chaudes reviennent sous les projecteurs. Vous cherchez à offrir des tasses à emporter qui soient à la fois écologiques et commodes pour servir vos spécialités? Les tasses à café offertes dans les gammes compostables sauront sans doute répondre à vos besoins!

Tasses à café jetables

Saviez-vous que, selon des chiffres avancés en 2018 par l’organisme Ville en vert, 1,5 milliard de tasses jetables seraient utilisées annuellement au Québec? (Le Soleil, 2018) Si les tasses réutilisables constituent la solution plus écologique pour contrer ce phénomène, il n’est pas toujours possible de se tourner vers celles-ci. Dans l’offre de produits jetables, vous trouverez des gobelets en styromousse, qui présentent l’avantage d’être très légers et économiques. Toutefois, ce matériau ne peut être recyclée et représente un grand poids environnemental.

Les gobelets compostables sont fabriqués de carton et enduits d’une fine couche de PLA à l’intérieur. Ceci les rend imperméable et rigide, donc de grande qualité. Ce ne sont toutefois pas toutes les municipalités qui acceptent de composter ce type de produits. Nous vous recommendons de vous renseigner avant de faire un choix pour maximiser la revalorisation du produit après son utilisation. Néanmoins, la couche de PLA est suffisamment mince pour se composter au fil des années à l’enfouissement. D’ailleurs, ces produits compostables se décomposeront beaucoup plus rapidement que ceux en plastique. Dans tous les cas, ils vous aideront à projeter une image plus écoresponsable auprès de votre clientèle.

De l’espresso au matcha, vous trouverez votre Graal

Les tasses à boissons chaudes compostables sont offertes en différents styles et formats. Il est par ailleurs possible de personnaliser les gobelets en y apposant votre logo et en mettant de l’avant les couleurs de votre marque.

Gamme de verre blancs

Les verres Ansaterra proposent un look moderne et épuré qui s’agencera convenablement à votre offre de produits. Une grande variété de formats existe pour cette gamme, soit ceux de 4 oz, 7 oz, 8 oz, 10 oz, 12 oz et 16 oz. Que vous serviez des cafés, des chocolats chauds ou encore des tisanes, les verres blancs compostables sont un excellent choix.

Gamme de tasses à café marque maison

Les tasses à café marque maison se distinguent par leur look écoreponsable et la mention « compostable » qui est clairement indiquée. Tout comme les verres blancs, ils sont un excellent choix pour servir différentes spécialités de boissons chaudes. Les formats disponibles sont ceux de 4 oz, 8 oz, 10 oz, 12 oz et 16 oz, ainsi que le format 20 oz, uniquement offert dans cette gamme.

Gamme de verres à double paroi

Les verres à double paroi offrent une protection inégalée contre la chaleur, en plus d’être dotés d’un look unique et original. Ils sont disponibles en format 8 oz ou 12 oz pour répondre à vos besoins.

Des accessoires à boissons chaudes pour un confort optimal

Si les boissons chaudes sont les vedettes de la saison automnale, il ne faut pas oublier que de nombreux accessoires peuvent agrémenter l’expérience de vos clients. D’abord, les couvercles sont des incontournables lorsqu’il est question de boissons à emporter. Vous aurez le choix entre des couvercles compostables ou recyclables. Le rebord roulé des verres assure une étanchéité parfaite pour une meilleure expérience. En plus de conserver la chaleur des breuvages, ils aident prévenir les accidents fâcheux.

Les manchons sont également très appréciés des clients, puisqu’ils permettent d’obtenir un plus grand confort et transporter une boisson très chaude sans se brûler les mains. Il est possible d’offrir ce produits pour les verres de 8 à 20 onces.

Ensuite, les bâtons à café en bois sont une belle alternative aux plastiques traditionnels. Essentiel pour déguster toutes les saveurs, ils sont bien entendu compostables.

Enfin, les cabarets peuvent s’avérer très utiles dans certaines situations. Ils permettent de transporter de 2 à 4 verres sans inquiétudes de causer un dégât.

Changements climatiques et alimentation

Changements climatiques et alimentation

Les changements climatiques sont un défi majeur pour l’humanité au 21e siècle. Un des secteurs qui pourrait se voir particulièrement affecté par cette problématique dans les années à venir est celui de l’alimentation. Comment est-ce que le réchauffement de la planète va influencer la nourriture que nous consommons? Que pouvons-nous faire pour minimiser les répercussions? Si ces questions vous interpellent, nous vous proposons dans cet article quelques pistes de réflexion. 

 

L’agriculture à l’ère des changements climatiques

Avec l’arrivée massive de méthodes de production industrielle dès la fin du 18e siècle, les activités humaines ont atteint un niveau de grandeur qui interfère avec les cycles naturels de la planète. Le principal enjeu de ces activités est l’émission de gaz à effet de serre (GES), qui entraîne une augmentation de la température moyenne de la Terre. Non seulement les humains produisent plus de GES, mais la déforestation et la destruction d’habitats naturels réduit la capacité des poumons de la Terre à transformer le CO2 en oxygène par la photosynthèse. 

Les changements climatiques se traduisent d’abord par une augmentation de la fréquence et de l’ampleur des intempéries et des catastrophes naturelles, qui affectent les productions agricoles. Les chaudes températures créent des sécheresses, des inondations, des ouragans et plusieurs autres événements pouvant nuire aux récoltes. 

 

De l’accessibilité au luxe 

Nous vivons à une ère ou accessibilité et abondance sont la norme. Même au milieu de l’hiver, il est possible de trouver par exemple des tomates et des fraises en épicerie grâce à la mondialisation. Cependant, ce mode de consommation contribue au réchauffement climatique et ne sera pas durable sur le long terme.  Par ailleurs, il est prévu que la population atteigne les 9 milliards pour 2050. Selon un rapport de l’Organisations des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), cela signifie que la production alimentaire devra augmenter de 70% pour répondre aux besoins d’une population grandissante et urbaine.

Les intempéries et autres problèmes climatiques provoqueront un manque de disponibilité de certains aliments. Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les changements climatiques pourraient entraîner des baisses de rendement dans le secteur alimentaire de 10 à 25 pour cent (FAO). Cela veut dire que la variété d’aliments disponibles se verra restreinte, et que les prix augmenteront. Des produits qui sont aujourd’hui considérés des biens de consommation courante deviendront un luxe. Par ailleurs, la qualité des aliments sera amoindrie, tout comme leur valeur nutritionnelle. 

 

Des solutions individuelles et collectives pour une alimentation durable 

Afin de minimiser l’impact des changements climatiques sur l’alimentation, tout en respectant les ressources de la planète, des actions doivent être prises dès maintenant. Face à cette urgence climatique, le travail doit se faire en deux temps : de façon individuelle et de façon collective. 

Sur le plan individuel, il est recommandé de tendre vers une alimentation locale et saisonnière qui privilégie les aliments à base de végétaux.  Acheter local et saisonnier permet de réduire considérablement l’empreinte carbone, puisque les produits n’ont pas parcouru de longues distances avant d’arriver dans votre assiette. Pour savoir quels produits sont en saison, nous vous recommandons de consulter cet article du Fonds de solidarité FTQ. Porter une attention particulière au régime alimentaire est également important. Selon la FAO, l’élevage est à l’origine de près des deux tiers des GES d’origine agricole et de 78 pour cent des émissions agricoles de méthane. La diminution de consommation de viande, sans nécessairement devenir végétarien, est donc un geste bénéfique pour l’environnement, tel qu’expliqué dans cet article de la Fondation David Suzuki. De plus, déployer des efforts pour contrer le gaspillage alimentaire à la maison est un pas significatif à prendre.

Sur le plan collectif, il faut travailler ensemble pour soutenir des actions contre la dégradation des sols, le gaspillage alimentaire et les émissions de GES du secteur agricole. Soutenir des initiatives en développement durable et exercer son pouvoir citoyen pour influencer les gouvernements est également pertinent.  

Pour plus d’astuces sur l’adoption d’une alimentation plus durable, consultez notre article sur la gastronomie durable.  

Les changements climatiques auront plusieurs conséquences sur l'industrie alimentaire

10 trucs pour réduire ses matières résiduelles

10 trucs pour réduire ses matières résiduelles

Saviez-vous que, selon une étude menée en 2018 par Recyc-Québec, 697 kg de matières résiduelles ont été éliminées par habitant en un an? La quantité de déchets qui se retrouvent dans les sites d’enfouissement est une problématique importante au Québec. Alors, comment peut-on faire de notre part pour contribuer à une saine gestion des matières résiduelles? Le principe des 3RV, bien connu dans le domaine environnemental, présente des solutions intéressantes. Dans cet article, nous en examinerons les 4 composantes et nous fournirons quelques conseils pratiques pour l’appliquer au quotidien. 

 

 

Réduction à la source 

La réduction à la source commence au moment de l'achat

La première étape consiste à réduire le plus possible les déchets qui sont produits, ce qui commence au moment de l’achat. Voici quelques conseils pour la réduction à la source: 

  • Privilégier la qualité plutôt que la quantité : lorsque l’on achète des produits de basse qualité, il faut les remplacer plus rapidement et ceux-ci se retrouvent à la poubelle. En optant pour la durabilité, on contribue à réduire à la source 
  • Éviter le suremballage : À l’épicerie, plusieurs produits viennent emballés sans réelle nécessité. Optez pour les fruits et légumes sans emballages
  • Planifier et prévoir :  La planification peut être un atout important pour éviter le gaspillage, surtout lorsqu’il est question d’aliments. Faire son épicerie en prévoyant les repas qui seront préparés, par exemple, est une façon de s’assurer que la quantité de matières organiques générées sera réduite Cela s’applique aussi pour d’autres sphères du quotidien, prévoir d’apporter une bouteille d’eau avec soi peut éviter d’acheter inutilement des bouteilles en plastique 

 

La réduction à la source englobe aussi la réduction des gaz à effets de serre émis dans différents secteurs d’activités. L’achat local et les déplacements écoresponsables sont aussi des attitudes qui contribuent au premier Consultez notre article 6 conseils pour réduire son empreinte écologique afin d’en découvrir plus à ce sujet. 

 

Réemploi 

Femme qui fait de la couture pour réparer des vêtements

La deuxième étape propose de donner une deuxième vie aux produits avant de les jeter à la poubelle. Par exemple, un sac de plastique peut être utilisé à plusieurs reprises tout en restant fonctionnel. Saviez-vous que l’inventeur du sac de plastique n’avait jamais envisagé que  celui-ci devienne un article à usage unique, et qu’il transportait un sac plié dans sa poche partout où il allait? Découvrez cette histoire surprenante ici. Voici quelques autres conseils pour réutiliser les objets: 

  • Faites des échanges ou des dons de vêtements et autres objets que vous ne voulez plus utiliser
  • Utilisez le verso des feuilles de papier et évitez d’imprimer s’il est possible de consulter des documents sur écran 

 

Recyclage

Bac à recyclage dans une ruelle

Le recyclage est un procédé qui permet de produire de nouveaux objets à partir des déchets recyclables. Il faut toutefois faire attention à ce que nous mettons dans le bac de recyclage, car il existe différentes catégories de produits qui ne sont pas nécessairement recyclables. Quelques conseils pour mieux recycler: 

  • Apprenez à lire les codes de recyclage pour bien disposer des déchets. L’application Ça va ou?, mise en place par Recyc-Québec, vous sera très utile à cet effet 
  • Gardez un sac de produits pour l’écocentre, tels que les piles, les appareils électroniques ou encore les stylos 

Pour plus d’informations sur comment mieux récupérer, voici une ressource intéressante

 

 

Valorisation 

Deux individus font du compostage

La valorisation implique des procédés de transformation pour extraire de nouveaux matériaux d’un produit ou de l’énergie. Le compostage domestique et industriel sont d’excellents exemples de valorisation. Voici quelques conseils pour mettre en pratique ce concept: 

  • Faites du compostage à la maison pour vos restants alimentaires et autres matières organiques comme les feuilles mortes
  • Privilégiez les produits faits de matériaux compostables plutôt que de plastique 
  • Assurez-vous d’avoir accès aux installations nécessaires pour composter lorsque vous organisez des évènements

En somme, que ce soit pour adopter une attitude respectueuse de l’environnement au quotidien ou pour organiser un événement écoresponsable, connaître les principes des 3RV peut s’avérer un atout. Le gouvernement du Québec a par ailleurs récemment annoncé un investissement de 1,2 milliard de dollars au cours des 10 prochaines années pour réduire la quantité de matières résiduelles enfouies, ce qui montre l’importance de faire de sa part pour pallier à cette problématique. 

Gastronomie durable : l’art de se nourrir de façon écoresponsable

Gastronomie durable : l’art de se nourrir de façon écoresponsable

Saviez-vous que, selon l’ONU, plus du tiers de la production mondiale de nourriture est gaspillée? Alors que des millions de personnes à travers le monde souffrent de malnutrition et que d’importantes ressources naturelles sont exploitées annuellement dans le secteur agro-alimentaire, nous baignons dans un système qui ne sera pas durable sur le long terme. Dans l’optique de sensibiliser la population à ces enjeux, l’Assemblée générale de l’ONU a déclaré le 18 juin comme étant la Journée mondiale de la gastronomie durable. Mais avez-vous déjà réfléchi à l’impact environnemental et social de ce que vous mettez dans votre assiette? Connaissez-vous des stratégies pour cuisiner et déguster des plats gastronomiques de façon durable? Cet article saura sans doute répondre à vos questions! 

 

C’est quoi, la gastronomie durable ? 

 

L’art du bien-manger, l’art de la table, l’art de la bonne chère… vous savez sûrement que la gastronomie fait référence à une expression culturelle qui se manifeste par la nourriture et la dégustation de plats. Peut-être que vous avez même eu la chance de découvrir des gastronomies de différentes régions du monde. La durabilité, quant à elle,  vient englober les enjeux qui s’étendent au-delà de l’assiette. Plus précisément, l’ONU décrit la gastronomie durable comme  « une cuisine qui tient compte de la provenance des ingrédients, de la façon dont les aliments sont cultivés et dont ils arrivent sur nos marchés et éventuellement dans nos assiettes ». Pour cheminer vers une gastronomie durable, il est important de réfléchir sur l’impact engendré par chacune des étapes du processus alimentaire. 

 

Se nourrir de façon durable :  plus important que jamais 

 

Alors que près d’une personne sur neuf souffre de malnutrition dans le monde, selon un rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, 1,3 milliard de tonnes de nourriture sont perdues ou gaspillées chaque jour à travers le monde. Au Canada, la nourriture gaspillée annuellement pourrait nourrir l’ensemble des habitants du pays pendant 5 mois, selon Recyc-Québec. Toute cette nourriture gruge non seulement de précieuses ressources naturelles, mais dégage d’importantes émissions de gaz à effet de serre lors de son incinération. Le transport contribue aussi au réchauffement climatique et à la perte d’aliments, d’où l’importance de mettre en valeur les ingrédients et les produits qui sont locaux et saisonniers. D’un point de vue économique, la gastronomie durable est bénéfique, puisqu’elle encourage les fermiers et les entreprises locales. 

 

8 astuces pour mettre en pratique la gastronomie durable 

 

La pratique d’une gastronomie durable se fait autant à la maison qu’à l’extérieur, et des conseils très simples peuvent vous aider à l’incorporer dans votre quotidien. 

1. Profitez de l’intégralité des aliments

Plusieurs personnes jettent systématiquement certaines parties des aliments, comme les fanes (feuilles de radis). Celles-ci se prêtent pourtant à merveille pour concocter de délicieuses salades. Les queues de fraise peuvent servir à faire des infusions, alors que les noyaux de cerises permettent de fabriquer des sacs magiques maison! Quelques recherches sur Internet vous permettront d’explorer la panoplie d’options qui s’offrent à vous pour profiter de toutes les parties des aliments. 

2. Osez sortir des sentiers battus

Adaptez vos recettes traditionnelles pour utiliser les ingrédients que vous avez sous la main. Vous découvrirez sans doute de nouvelles saveurs exquises. Certains chefs de renommée internationale proposent d’ailleurs des recettes anti-gaspillage, comme le fait Simon Bertrand sur son site web. 

3. Planifiez, planifiez et planifiez

Avoir une idée du menu de la semaine et des plats que vous comptez préparer vous permettra de choisir la bonne quantité d’aliments dont vous aurez besoin à l’épicerie, et ainsi éviter des surplus qui se retrouveront par la suite dans la poubelle. 

4. Essayez des techniques de conservation d’aliments comme la fermentation ou la congélation

Avant de jeter des aliments qui traînent depuis quelques jours au fond de votre frigo, envisagez les fermenter ou les congeler. Leur durée de vie sera prolongée, et ils seront tout aussi délicieux! Vous pouvez aussi transformer des fruits mûrs en confiture ou des légumes en potages. 

5. Privilégiez des aliments ancestraux

En utilisant des aliments entiers, peu transformés, plusieurs étapes de transport et de mécanisation sont évitées. Cela diminue les émissions de GES engendrées.  Les légumineuses, les grains entiers, les fruits et les légumes en sont quelques exemples. De plus, votre santé en bénéficiera grandement! 

6.  Achetez le plus possible local et saisonnier

En favorisant les produits locaux et de saison, l’empreinte écologique de vos aliments diminue considérablement, puisque ceux-ci auront parcouru des distances moins importantes. C’est aussi une belle façon de soutenir l’économie locale! Si vous en avez la possibilité, envisagez de vous joindre à un jardin communautaire ou d’installer des potagers chez vous. Vous découvrirez peut-être un nouveau passe-temps divertissant! 

7. Encouragez les restaurants qui adoptent des pratiques durables.

Le guide Michelin a introduit en 2020 un nouveau logo pour mettre de l’avant les restos qui pratiquent la gastronomie durable. 

8. Apportez vos contenants au resto

Cela peut vous sembler bizarre au début, mais c’est une habitude qui peut facilement se bâtir et qui vous permettra de ramener des restes lorsque vos yeux voient plus grand que votre estomac. Vous éviterez ainsi que les restants de nourriture qui ne valent pas la peine d’être emballés, se retrouvent à la poubelle. Cela vous fera également une collation ou un complément de repas pour plus tard! 

En plus de ces conseils, le site J’aime manger mais pas gaspiller Canada présente une foule de ressources utiles qui vous permettront de mieux comprendre les enjeux et de mettre en pratique des stratégies pour vous nourrir de façon plus durable. Vous voulez diminuer votre empreinte écologique davantage en posant des petites actions dans différents sphères de votre vie? Consultez notre article 6 conseils pour réduire votre empreinte écologique cet été.

 

8 astuces pour mettre en pratique une gastronomie durable